Contact: webmaster@eau-direct.fr  
L'eau dans tous ses états...
Quoi de plus naturel aujourd'hui que d'ouvrir un robinet
La Qualité de l'eau | Gestion de l'eau | Cycle de l'eau | En pratique Géopolitique
 
 La Qualité de l'eau
   Eaux brutes
   Qualité de l'eau
   Quelle eau boire?
   Dureté de l'eau
 
 Gestion de l'eau
     Distribution
     Prix de l'eau - Facture
     Les usages de l'eau
     Votre consommation
 
 Le cycle de l'eau
     Les sources
     Déroulement du cycle
     Assainissement des eaux
 
 Pratique
     Faites des économies
     Le Calcaire
     Varier les plaisirs
   

DEROULEMENT DU CYCLE

L'eau est un élément très mobile et certains éléments qui paraissent distincts les uns des autres comme la pluie, les rivières, les océans, les glaces ou la vapeur d'eau constituent, en fait, les différents états du cycle de l'eau. Ce dernier se déroule à la fois sur Terre et dans l'atmosphère.

Sous l'effet du soleil, l'eau s'évapore et monte dans l'atmosphère. On estime à 1 000 km3 l'eau des océans qui, chaque jour, s'évapore et monte dans l'atmosphère. Elle emmagasine de la chaleur. Tôt ou tard (en moyenne huit jours), l'action du froid rencontré en haute altitude condense cette eau : les nuages se forment et il pleut. 60 % de cette eau s'évaporent à nouveau. 15 % ruissellent et rejoignent les cours d'eau, les mers et les océans. 25 % s'infiltrent et alimentent nappes et rivières souterraines.

L'évaporation
Les enveloppes terrestres contiennent de l’eau, en quantités variables : beaucoup au sein de l’hydrosphère, moins dans la lithosphère et en très faible quantité dans l’atmosphère.
L’eau de l’hydrosphère, chauffée par le rayonnement solaire, s’évapore. Cette eau rejoint alors l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Cette évaporation dépend du vent, de l'ensoleillement, de la température... Lorsqu'elle n'est pas saturé en eau (d'avril à octobre), une partie de l'eau qui tombe est immédiatement évaporée. Cette évaporation peut également continuer après l'épisode pluvieux, si l'atmosphère n'est toujours pas saturé. Cette évaporation est d'autant plus efficace qu'on est proche de la surface du sol. Puis s'il subsiste dans l'atmosphère une zone non saturée, apparaît alors la reprise évaporatoire. Celle-ci est favorisée par la remontée capillaire.

Les évapotranspirations
Lorsque la transpiration des végétaux intervient, on parle d'évapotranspiration. Le cycle décrit ci-dessus est essentiellement géochimique. En réalité, les êtres vivants, et plus particulièrement les végétaux ont une influence sur le cycle. Les racines des végétaux pompent l’eau du sol, et en relâchent une partie dans l’atmosphère. De même, une partie de l’eau est retenue dans les plantes. Lors de déforestation, le cycle de l’eau est fortement modifié localement et il peut en résulter des inondations.


Les précipitations
Les nuages sont formés de minuscules gouttes d’eau. De novembre à mars, lors des pluies, la totalité de la lame d'eau tombe sur les océans (pour 7/9) et les continents (pour 2/9).
La fréquence et la nature des précipitations dans une région géographique donnée sont des caractéristiques importantes de son climat. Elles contribuent de façon essentielle à la fertilité et à l'habitabilité des zones tempérées ou tropicales; dans les zones polaires, elles aident au maintien des calottes glaciaires.

La pluviométrie des cinq continents réunis représente quelques
1 100 000 km3 / an. Le classement de la pluviométrie pour chaque continent est le suivant :

    - l'Asie avec un flux moyen de 30 000 km3 / an
    - l'Amérique du Sud (27 000 km3)/ an
    - l'Afrique (20 000 km3)/ an
    - l'Amérique du Nord (17 000 km3)/ an
    - l'Europe (8 000 km3)/ an
    - l'Australie (6000 km3)/ an.

La précipitation peut prendre les formes suivantes (parfois mélangées):

Liquide:
    Pluie
    Bruine
    Pluie verglaçante/Bruine
    verglaçante

Solide:
    Neige
    Neige en grains
    Neige roulée
    Grésil
    Grêle
    Granule de glace
    Cristal de glace
Type de precipitation


Le ruissellement
Le ruissellement désigne en hydrologie le phénomène d'écoulement des eaux à la surface des sols.

La recharge des nappes souterraines
L’infiltration, à travers les fissures naturelles des sols et des roches ;
La percolation, en migrant lentement à travers les sols.
Plus le processus est lent plus les eaux ont le temps d’interagir chimiquement avec le milieu. Plus le processus est rapide plus les phénomènes d’érosion seront marqués.
À travers l’infiltration et la percolation dans le sol, l’eau alimente les nappes phréatiques (souterraines).
On parle d'eau vadoses pour les eaux issues du cycle décrit ci-dessus.
Les débits des eaux peuvent s’exprimer en m³/s pour les fleuves, en m³/h pour les rivières. La vitesse d’écoulement des nappes phréatiques est en revanche de quelques dizaines de mètres par an

DÉREGLEMENT DU CYCLE DE L'EAU

Augmentation du ruissellement
La déforestation, les pratiques agricoles dominantes, l'urbanisation ont pour effet d'augmenter le ruissellement car non seulement les racines ne retiennent plus les sols, qui n'absorbent donc pas les précipitations, mais les sols eux-mêmes sont déstructurés (humus), qui eux aussi absorbent les eaux de pluies).
Cela peut avoir pour conséquence de rendre les inondations plus fréquentes.

Diminution de l'évapotranspiration
La déforestation a pour effet de diminuer l'évapotranspiration.

Épuisement des nappes
Le prélèvement de l'eau des nappes pour des usages domestiques ou agricoles diminue le niveau des nappes, ce qui diminue l'alimentation des cours d'eau et tarit les sources.

Détournement de l'eau des cours d'eau
L'irrigation par des canaux détourne l'eau des cours d'eau. Cela a pour conséquence la baisse du débit des fleuves, et l'assèchement comme c'est le cas pour la mer d'Aral.


verseau © 2008 - ... www.eau-direct.fr  
Valid XHTML 1.0! Calcul ton pagerank google avec pagerank gratuit referencement gratuit www.meilleurduweb.com : Annuaire des meilleurs sites Web.